Cette technologie issue du PC et déjà portée sur console a fait ses preuves, sur nos téléphones elle devrait en plus apporter une meilleure autonomie.
C’est par le biais d’un communiqué de presse que Qualcomm a annoncé l’arrivée du GSR, le Game Super Resolution. Cette méthode issue des jeux sur PC a été popularisée par Nvidia, puis par AMD avec le DLSS et le FSR. Même Intel pourtant nouvellement arrivé dans le segment des cartes graphiques propose lui aussi sa solution le XeSS.
Dans les téléphones, cette technologie devrait offrir de meilleures performances tout en permettant d’économiser sur l’autonomie lors de sessions de jeu. Selon les documents révélés part Qualcomm, le GSR devrait être compatible avec les appareils dotés de puces Snapdragon 6 Gen 1, Snapdragon 7 Gen 1 et les Snapdragon 8 Gen1 et Gen 2
Super Résolution, comment ça fonctionne ?
La mise à l’échelle n’est pas nouvelle, mais jusqu’ici, celle-ci se contentait d’afficher une résolution inférieure avec une simple mise à l’échelle. Le GSR, à l’image du DLSS et du FSR, va bien plus loin. Il consiste à partir d’une résolution en 540p puis d’ajouter artificiellement des pixels au moyen de filtres ou d’une IA pour parvenir à une résolution de 1080p.
Résultat, des jeux qui connaitraient des problèmes dans leur résolution native en 1080p pour cause manque de puissance du téléphone vont désormais pouvoir tourner avec fluidité. L’autre avantage de cette technologie vient du fait qu’en utilisant une résolution basse, le téléphone consomme bien moins d’énergie que lorsqu’il doit traiter une résolution élevée. L’autonomie s’en retrouve donc prolongée.
Quid d’Apple et des téléphones Android qui ne tournent pas sous Snapdragon ?
Pour l’instant, Qualcomm n’a annoncé aucune compatibilité avec des téléphones équipés de puces concurrentes aux Snapdragons. Cette nouvelle exclut donc les iPhones, les Google Pixel et les Galaxy S pourvus de processeur Exynos.
Il ne serait pas étonnant cependant qu’Apple et Google développent également leur propre version du GSR. Du côté de Samsung, la société pourrait profiter de sa proximité avec Qualcomm pour rendre le GSR compatible avec les Exynos, d’autant plus que la rumeur enfle d’un retour de l’Exynos dans les futurs Galaxy S24.
En tout cas, c’est une excellente nouvelle pour les téléphones d’entrée et de milieu de gamme, tout comme pour les téléphones type Galaxy S10 toujours vaillants, mais dont les performances en jeu sont bien en deçà des exigences actuelles.
Crédit Images : Qualcomm