Après 7 mois de procès, le rachat de Shaw a enfin été approuvé, mais le combat continue pour les opposants.
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C’est officiel, le rachat de Shaw par Rogers a été approuvé par la FTC qui n’a pu démontrer le monopole découlant de cette acquisition. Les effets de cette annonce se sont tout de suite fait sentir du côté de la bourse où l’action de Shaw a pris 9% contre 6% pour Rogers.
Il aura fallu 7 longs mois pour que ce rachat se concrétise. Le mariage d’un géant comme Rogers et d’un opérateur de l’importance de Shaw a rapidement inquiété la concurrence à commencer par Vidéotron qui a multiplié les plaintes et porté le dossier devant la FTC pour antitrust. Finalement, les actions de Vidéotron n’auront au mieux que retardé cette acquisition qui permet à Rogers de se renforcer sur les abonnements accessibles.
Un rachat encore sur la sellette
Rogers reste tout de même un acteur dominant au Canada avec plus de 10 millions d’abonnements à ses services de téléphonie mobile, et l’arrivée de Shaw devrait renforcer sa position. Cependant, afin d’acheter Shaw, Rogers a déjà dû se départir de Freedom Mobile qu’il a revendu à Vidéotron pour la somme de 2.85 milliards.
Malgré cette victoire de Rogers, le commissaire de la concurrence Matthew Boswell reste opposé à l’acquisition et envisage déjà ses prochaines démarches. Il faut dire que même si la FTC a enfin donné son accord, l’approbation finale reste entre les mains du gouvernement et plus particulièrement du premier ministre Justin Trudeau. Le gouvernement devrait se pencher sur la question début 2023.